Tout autour
Et puis j'ai eu envie de le lire sans le texte.
Et avec les illustrations, son message m'est apparu.
Elles se suffisent à elles-mêmes je trouve.
Un récit très personnel et intimiste de l'auteure-illustratrice Ilya Green qui fait part au lecteur de la souffrance du deuil, d'une petite fille qui vient de perdre sa maman, son repère, et qui cherche ensuite le chemin de la résilience sans elle. On comprend alors que c'est le dessin qui la sauve, qui lui permet de se sauver du chagrin, de le représenter, de le dire à l'autre puis d'en faire finalement son métier.
Un récit bien bouleversant, mis en mots et en images avec infiniment de pudeur et de sensibilité. Si le texte ne m'a pas totalement convaincue, j'ai trouvé que les illustrations, dans ce format à l'italienne, sont sublimées et expriment là l'essentiel de cette douleur et de cette renaissance dont le lecteur perçoit en filigrane le long cheminement. Un chagrin qui dès qu'il est partagé face à la souffrance d'un autre peut se libérer.
Un très bel objet-livre, comme un écrin fragile et précieux à la fois.
Un très bel objet-livre, comme un écrin fragile et précieux à la fois.
Tout autour
Ilya Green
Didier jeunesse
Tout à fait d'accord avec toi, Pépita. Le texte prend parfois un tout petit peu trop de place. Il m'a à la fois énormément touchée et un peu désemparée. Mais quelle beauté !
RépondreSupprimer